Quatre ONG ont adressé une lettre à la Commission européenne pour alerter sur la présence de graphène dans des masques.
Début avril, quatre ONG ont alerté l’Europe sur la dangerosité des masques contenant du graphène. Le groupe chinois Shengquan fabrique des masques de protection contenant du graphène, des nanoparticules. Il s’agit de produits qui permettent de lutter de façon efficace contre le coronavirus, indique le fabriquant de masques chinois.
De leur côté, les ONG : CIEL (Center for International Environmental Law), ETC Group, Health Care Without Harm et Women Engage for a Common Future, dans leur lettre envoyée à la Commission européenne, ont indiqué que ces masques sont "potentiellement toxiques", rapporte LCI.
Au Canada, les autorités locales ont pris la décision de retirer du marché les masques en polypropylène fabriqués par Shengquan, car les masques, contenant du nanomatériau, provoquent chez des enfants des difficultés à respirer, des irritations de la peau et l’impression de "respirer des poils de chat".
Un article publié dans le journal Le Monde a indiqué qu’en un an, la firme chinoise Shengquan a indiqué avoir exporté "près de 600 millions de masques" en Europe.
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