JEANNE ACCORSINI/SIPA
Dimanche 9 mai, le président de la République française est revenu sur le choix de l’Union européenne de ne pas prolonger son contrat de vaccin avec le laboratoire AstraZeneca.
Alors que les pays européens s’activent dans la vaccination contre le coronavirus, l’UE n’a pas renouvelé son contrat pour la fourniture d’antidotes avec AstraZeneca. Le commissaire européen Thierry Breton l’a affirmé sur France Inter dimanche. "Nous n’avons pas renouvelé le contrat après le mois de juin. On verra, on regarde ce qu’il se passe", a-t-il déclaré.
Il n’a cependant pas totalement fermé la porte à un renouvèlement de la commande dans le futur, rappelant qu’il s’agit d’un "très bon vaccin". Thierry Breton a en revanche laissé planer le doute sur l’avenir du contrat européen avec AstraZeneca. Lors d’un déplacement à Strasbourg, dimanche, Emmanuel Macron s’est exprimé sur cette décision de l’Union européenne.
Pour justifier le choix d’avoir un temps opté pour AstraZeneca, le Président s’est demandé : " Qui, à l’automne dernier, pouvait savoir quel vaccin marcherait ou pas ?". Il a ensuite dit qu’après avoir " pris tout ce qui était disponible", c’est désormais l’heure du retour d’expérience. Certes, "il faut continuer de vacciner" avec ce sérum, "mais pour répondre aux variants, d’autres vaccins sont aujourd’hui plus efficaces", selon le chef de l’Etat.
