Dans un courrier adressé aux 27, mardi 16 février, l’UE exhorte ses membres à éviter les fermetures de frontières et interdictions générales de voyage. Récemment, l’Allemagne et la Belgique ont pris cette décision pour freiner la circulation du coronavirus.
Pour faire face à la diffusion des variants du coronavirus, l’Allemagne a fermé ses frontières avec la République tchèque et le Tyrol autrichien depuis le 14 février, et ce jusqu’à début mars. Les contrôles sont renforcés. Un test PCR négatif récent est demandé aux frontaliers et chauffeurs de poids lourds pour pouvoir passer.
Depuis fin janvier, la Belgique interdit de son côté tous les voyages non essentiels depuis et à destination du pays. Cette mesure a été prolongée jusqu’au 1er avril, malgré les critiques de la Commission européenne. Mais comme ces deux pays, sept autres Etats de l’UE et de l’espace Schengen ont également réinstauré les contrôles à leurs frontières dans le cadre de la lutte contre la circulation du coronavirus et des variants.
L’Union européenne estime cependant que ces restrictions entravent la libre circulation dans l’UE. Dans un courrier envoyé au 27, Bruxelles exhorte les Etats membres à éviter les fermetures de frontières et interdictions générales de voyage, rapportent plusieurs médias, dont La Libre.
Ces pays ont convenu d’organiser conjointement les restrictions dans le cadre de "recommandations" actualisées début février. La Commission européenne a souligné qu’"il est d’une importance fondamentale que toutes les mesures restent conformes aux principes de non-discrimination et de proportionnalité".
Les Etats membres de l’Union européenne avaient alors convenu d’appliquer des restrictions plus strictes aux voyageurs en provenance des zones où le virus circule le plus, ou celles particulièrement touchées par les variants de la Covid-19. Un test est par exemple nécessaire avant l’arrivée, puis une quarantaine devrait également avoir lieu.
S’ils sont d’accord sur l’importance de maintenir la fluidité de la circulation des biens et services, les 27 se sont cependant entendus concernant le cas des travailleurs du secteur du transport et les travailleurs frontaliers. Les premiers doivent faire au maximum un test rapide antigénique. Quant aux derniers, ils ne doivent réaliser des tests au coronavirus qu’à une fréquence "proportionnée".
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