Jean-Francois Badias/AP/SIPA
Célébrités, entreprises et états ont participé à la levée de fonds organisée à Bruxelles, lundi 4 mai, pour financer la recherche et le développement d’un vaccin contre le nouveau coronavirus. Ce téléthon mondial a permis de rassembler 7,4 milliards d’euros.
Lundi 4 mai, l’Union européenne a organisé un téléthon mondial pour aider les scientifiques dans le financement de la recherche et le développement d’un vaccin contre le Covid-19. Gouvernements, philanthropes, dirigeants d’entreprise et célébrités ont été appelés à y participer.
A l’issue de cette collecte en ligne de trois heures, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a annoncé : "Nous l’avons fait. Nous avons obtenu 7,4 milliards d’euros".
L’objectif visé était de 7,5 milliards d’euros.
La France a apporté sa contribution à cette levée de fonds. Durant ce marathon en ligne, elle s’est engagée pour 500 millions d’euros. L’Allemagne a pour sa part donné 525 millions d’euros. La Turquie, la principauté de Monaco et la Banque européenne d’investissement participeront également, mais n’ont pas précisé le montant de leurs contributions.
La Chine a elle aussi promis 45,6 millions d’euros. L’Afrique du Sud, représentante du continent, a apporté un soutien de 1,1 milliard. L’Amérique latine a également fait une promesse par la voix du Mexique, sans préciser un chiffre. La Fondation Gates s’est par ailleurs engagée pour 125 millions d’euros.
Cette initiative a été cependant contrariée par l’absence des Etats-Unis. En conflit ouvert avec l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Donald Trump est déterminé à produire un vaccin dans son pays. Il en a même prédit pour la fin de l’année.
Ce téléthon n’est toutefois qu’un premier pas, car "il faudra cinq fois ce montant" pour développer et distribuer le vaccin, selon le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres. Emmanuel Macron a souligné que ce vaccin devra être "un bien public mondial".
Plus de cent projets de recherche sont en cours dans le monde, dont huit sont déjà au stade des essais cliniques aux Etats-Unis, en Chine et en Europe, précise Isabelle Marchais dans une note de l’Institut Jacques Delors.
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