Coronavirus : l’Italie fera les "sacrifices" nécessaires pour assurer la rentrée scolaire

"Cela dépendra de notre comportement"

Avec 254 000 cas de Covid-19 et plus de 35 000 morts, l’Italie figure parmi les pays les plus touchés par l’épidémie de coronavirus. La rentrée scolaire dans le pays est prévue à la mi-septembre alors que les élèves ont raté les cours depuis le mois de mars. Dans une interview accordée au quotidien La Repubblica, lundi 17 août, le ministre italien de la Santé, Roberto Speranza, a déclaré que les écoles et les universités rouvriront leurs portes en toute sécurité dans moins d’un mois. "Cela dépendra de notre comportement et tout le monde, à commencer par les jeunes, doit en être conscient", a-t-il indiqué sur les propos relayés par Le Figaro. Le ministre a reconnu que c’est un sacrifice inévitable pour relever le défi de l’ouverture des écoles le 14 septembre prochain.

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"On ne peut pas échouer sur l’école"

Le ministre italien de la Santé a prévenu que l’âge moyen des personnes infectées ces dernières semaines est de 39 ans. C’est pourquoi il est important de donner un signal, a-t-il expliqué. Roberto Speranza a donc demandé aux jeunes d’aider le gouvernement à garder la contagion sous contrôle. Avec aujourd’hui moins de 500 cas (quotidiens) contre 3 000 en France et en Espagne, l’Italie affiche un chiffre nettement meilleur que celui de la plupart des pays européens. Toutefois, cette tendance à la reprise des contagions implique, sans alarmisme, de relever le niveau d’attention, a souligné le ministre. "On ne peut pas échouer sur l’école et chaque mesure, chaque sacrifice demandé est fait en pensant à la réouverture des écoles qui marquera la véritable fin du confinement", a-t-il conclu.

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