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Deux semaines après le décès du pape François, les cardinaux se réunissent pour désigner son successeur. Pour préserver la confidentialité du conclave, l’Église met en place un dispositif de sécurité très strict.
Le conclave commence ce mercredi dans la chapelle Sixtine au Vatican. L’événement se tient à huis clos, comme l’exige la tradition. Mais en 2025, face aux cybermenaces, le Vatican renforce considérablement sa vigilance, rapporte le site Rtl.fr. Espionnage, drones, fuites numériques : rien n’est laissé au hasard. Les autorités souhaitent empêcher toute intrusion, en particulier avant l’annonce officielle du nouveau pape.
D’après le magazine WIRED, la chapelle Sixtine devient un véritable bunker. Des films opaques sont apposés sur les vitres pour bloquer les regards indiscrets. Des brouilleurs de signal empêchent toute communication électronique. Les cardinaux sont privés de téléphones ou de tout autre appareil numérique. Ils sont complètement isolés du monde extérieur. Toute tentative de contact peut entraîner de lourdes sanctions.
Les bâtiments du Vatican font l’objet d’inspections rigoureuses. Des experts passent au crible les murs, tableaux et objets décoratifs. Ils recherchent d’éventuels micros ou caméras dissimulés. Chaque recoin est vérifié pour assurer l’absence de surveillance clandestine.
La sécurité extérieure est assurée par la Garde suisse et la gendarmerie du Vatican. Ces unités disposent de matériel militaire, y compris des dispositifs anti-drones. Le Vatican accorde une grande importance à ces mesures de sécurité. En 2020, il avait déjà été ciblé par une cyberattaque venue de Chine, au cours de laquelle des courriels frauduleux avaient été envoyés à des collaborateurs proches du pape. Aujourd’hui, tout est mis en œuvre pour préserver le bon déroulement de cet événement majeur pour l’Église catholique.
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