Le Fonds monétaire international (FMI) a publié son rapport annuel sur le Royaume-Uni ce lundi. L’organisation a notamment insisté sur l’importance de trouver un accord pour le Brexit.
L’économie britannique serait la première à souffrir du divorce entre le Royaume-Uni et l’Union européenne. Dans son rapport annuel sur le Royaume-Uni, le FMI a prévenu qu’un Brexit sans accord "entraînerait des coûts importants" pour l’économie britannique. L’organisation insiste alors sur la nécessité de trouver une entente entre Londres et Bruxelles sur leur future relation. Selon le Fonds monétaire international, une sortie de l’UE plus troublée "pourrait conduire à un résultat bien pire". La fin des négociations entre le Royaume-Uni et l’UE est prévue au sommet européen d’octobre ou au plus tard début novembre, soit quelques mois avant le Brexit le 29 mars.
Le FMI table sur une croissance de 1,5% pour 2019 au Royaume-Uni. Toutefois, ces prévisions dépendent de l’obtention d’un accord de divorce avec l’UE d’ici la fin de l’année et la mise en place d’une période de transition. "Nous encourageons à la fois le Royaume-Uni et l’UE à travailler avec assiduité (...)" pour éviter un divorce brutal, a lâché la directrice générale du FMI, lors d’une conférence de presse à Londres, propos relayés par L’Express. Elle a ensuite énuméré les conséquences de ce scénario notamment la réduction de la croissance, l’impact sur les finances publiques voire une dépréciation de la devise.
Christine Lagarde a ensuite précisé que le gouvernement britannique doit se concentrer sur le futur accord commercial et la frontière irlandaise. Selon elle, le temps qui reste pour tomber sur un accord est très problématique. La directrice générale du FMI s’est toutefois montrée "optimiste" sur la conclusion d’un accord. Avant le discours de Christine Lagarde, le ministre britannique des Finances Philip Hammond a estimé qu’un Brexit sans accord serait improbable, mais pas impossible.
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