Dans un message posté sur Twitter, la commissaire européenne à la Santé, Stella Kyriakides, a lancé un appel aux membres de l’Union européenne à se coordonner et à "parler d’une seule voix" sur le vaccin AstraZeneca.
De plus en plus de pays européens ont décidé de limiter l’usage du vaccin AstraZeneca contre le coronavirus. En effet, l’Espagne, l’Italie, la Belgique ou le Royaume-Uni ont également décidé d’utiliser uniquement le vaccin du laboratoire anglo-suédois aux personnes les plus âgées. Les dirigeants espagnol et italien ont annoncé, mercredi 7 avril, que le vaccin sera exclusivement réservé aux plus de 60 ans. En Belgique, il est destiné aux plus de 55 ans, et au Royaume-Uni aux personnes âgées de plus de 30 ans. Ce dispositif de restriction a déjà été adopté par l’Allemagne, les Pays-Bas et la France à cause des éventuels effets secondaires graves du sérum.
Face à la polémique sur l’utilisation du vaccin AstraZeneca, la commissaire européenne à la Santé, Stella Kyriakides, a appelé les membres de l’Union européenne à suivre une approche coordonnée, rapporte Le Figaro. Elle a également invité les pays membres à "parler d’une seule voix" pour éviter de nourrir la défiance du public dans la vaccination, a-t-elle écrit dans un tweet. "Le monde nous regarde, et nous devons garder à l’esprit que le vaccin d’AstraZeneca est le principal vaccin qui est exporté vers les pays à bas et moyens revenus.", a-t-elle insisté.
Les ministres européens de la Santé se sont réunis en fin de journée mercredi pour examiner les conclusions de l’Agence européenne des médicaments (EMA) sur le lien entre le vaccin AstraZeneca et les rares cas de caillots sanguins. Selon le régulateur européen, les risques liés au vaccin du laboratoire suédo-britannique sont minimes par rapport à ses bénéfices sur les risques. Par ailleurs, aucun facteur de risque spécifique, comme par exemple l’âge, n’avait été détecté.
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