Après avoir attrapé la Covid-19, Dennis Dobson, âgé de 81 ans, pouvait rentrer chez lui… L’octogénaire - incarcéré à la prison de Full Sutton près de Pocklington dans l’East Riding of Yorkshire, en Angleterre - a préféré rester derrière les barreaux.
C’est en 2012 que cet homme a été condamné à 21 ans de prison pour des crimes étalés sur une période de 11 ans, rapporte le magazine Closer. Le mis en cause jouait les baby-sitters, profitant de cela pour abuser des enfants dont il s’occupait. Toutefois, après avoir été infecté par la Covid-19, il avait la chance d’être relaxé pour mourir chez lui. Le Hull Live a révélé que le détenu a refusé de sortir de la prison de Full Sutton. Il a alors été placé en isolement dans l’unité palliative l’établissement.
Denis Dobson souffrait de plusieurs maladies chroniques, comme l’hypertension ou le diabète. Les médecins lui ont même diagnostiqué un cancer des reins en 2019. Après avoir été victime d’une crise cardiaque, le détenu a été transféré dans un hôpital avant de retourner en prison. C’est là que le médecin de l’établissement hospitalier lui a évoqué la possibilité de rentrer chez lui pour y rendre son dernier souffle. D. Dobson a refusé. C’est un infarctus qui l’a emporté le 23 novembre 2020.
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Pendant son procès, le sergent Craig Nicholson a décrit Dennis Dobson comme un homme "absolument diabolique". D’après lui, le détenu n’avait "aucune peur" et un mépris total pour ses victimes. "Il avait l’impression d’être au-dessus de tout soupçon". C’était un baby-sitter en qui les parents avaient confiance, et "il a volé l’innocence de tous ces enfants".
Il aurait aussi été strict et autoritaire, menaçant violemment les enfants qui voulaient le dénoncer. D’ailleurs, c’est l’un d’eux qui en avait parlé à son professeur, et l’affaire avait éclaté.
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