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Lors de sa première visite officielle à Athènes depuis 2014, Angela Merkel a déclaré que l’Allemagne "est consciente de sa responsabilité historique pour les crimes" commis par les nazis en Grèce.
"Nous assumons complètement la responsabilité des crimes commis par les nationaux-socialistes en Grèce", a indiqué la Chancelière allemande. Selon une traduction en grec transmise en direct par la télévision publique ERT, rapportée par Le Figaro, Angela Merkel aurait en outre annoncé un soutien de Berlin à la Grèce "au bénéfice des deux pays".
La revendication de réparations financières réclamées à l’Allemagne pour compenser les crimes perpétrées lors de l’occupation du pays par les nazis (1941-1944) est vieux débat en Grèce, que la crise de la dette ces dernières années a ravivée. Dans le passé, le montant des réparations était estimé à 162 milliards d’euros, selon un rapport de la Comptabilité nationale grecque.
La Chancelière allemande voulait, lors de sa visite, apaiser le climat tendu entre les deux pays au pic de la crise grecque (2010-2014). Berlin partagerait l’esprit des Grecs concernant les politiques de rigueur stricte imposées au pays afin d’épargner le risque d’un défaut de paiement et une implosion de la zone euro.
Durant son entretien avec le Premier ministre Alexis Tsipras, Angela Merkel a loué les sacrifices des Grecs lors de la crise. Elle a également reconnu le courage de son gouvernement sur la question cruciale du nouveau nom de la Macédoine, après un conflit de 27 ans, rendant possible un déblocage de l’adhésion de la petite ex-République yougoslave à l’UE et à l’Otan.
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