Les accusations de harcèlement sexuel continuent d’affluer et vont au-delà du monde du show-business.
La vague d’accusation de harcèlement sexuel continue, après les grandes stars du cinéma, le phénomène touche le monde politique.
Dernièrement, Michael Fallon, ministre de la Défense britannique est accusé d’avoir eu des gestes déplacés. En 2012, Michael Fallon, lors de la conférence du parti conservateur, aurait posé sa main sur le genou de Julia Hartley-Brewer, au cours d’un dîner. Il aurait agi ainsi à plusieurs reprises. Malgré la réaction de la journaliste qui lui demandait d’arrêter, l’homme n’a cessé que lorsqu’elle l’a menacé de "lui envoyer un coup de poing".
Après la publication de cette accusation dans le journal The Sun, le ministre de la Défense britannique a reconnu les faits et a démissionné. Dans sa lettre de démission, il a reconnu que " dans le passé je n’ai pas été à la hauteur des hautes normes requises dans les forces armées que j’ai l’honneur de représenter. J’ai réfléchi à ma position et je présente donc ma démission du ministère de la Défense" qu’il occupe depuis 2014. Toutefois, il va continuer à siéger au Parlement.
Aprè avoir dénoncé les faits à la radio, sans citer de nom, Julia Hartley-Brewer avait tenté de tempérer l’affaire en annonçant n’avoir "pas été victime". Elle avait également affirmé ne pas souhaiter " participer à ce qui me semble être devenu une chasse aux sorcières à Westminster".
Étonnée et "incroyablement choquée" par la démission du ministre, elle a réagi sur Twitter. "Je doute vraiment que ce soit à cause de mon genou, et si c’est le cas c’est vraiment absurde et fou"., a-t-elle posté.