Le rapport de l’Agence européenne de l’environnement pointe le non respect des normes par certains pays.
Au total, 520 400 personnes sont mortes avant 65 ans en 2014, dans les 41 pays du continent européen. Et pour cause : la pollution de l’air. Sur ces victimes, 487 600 sont issues de l’Union européenne. Tels sont les chiffres rendus publics ce mercredi par l’Agence européenne de l’environnement dans son rapport 2017 sur la qualité de l’air. Certes, le bilan a diminué par rapport à celui de 2013 avec 550 000 morts prématurées dont 520 000 dans l’UE, mais le rapport démontre que la qualité de l’air n’est pas encore pure.
Comme rapporté par France Info citant une information du Monde, l’Allemagne, pays le plus peuplé, enregistre le plus de victimes avec 81 160 morts. La pollution atmosphérique a ensuite fait 79 820 morts prématurés en Italie et 48 690 en Royaume-Uni. En France, le nombre de morts s’élève à 45 840. Le quotidien dénonce en particulier ces pays qui ne respectent toujours pas les normes face à la pollution de l’air. "C’est vrai de la France, en particulier pour le NO2 et, dans une moindre mesure, pour les particules fines de diamètre inférieur à 10 micromètres (PM10)", détaille-t-il. Comme c’est le cas de l’Allemagne, du Royaume-Uni ou de l’Italie, ces dépassements valent une poursuite devant la Cour de justice de l’Union européenne, souligne la même source.
En 2014, les particules fines (PM 2,5) seraient à l’origine de la mort de 428 000 personnes en Europe (dont 399 000 dans l’UE). Ils sont suivis du dioxyde d’azote (NO2), ce gaz devenu célèbre avec le scandale de la fraude aux moteurs diesel. Il a fait plus de victimes que l’année précédente avec 78 000 décès, dont 75 000 dans l’UE. Enfin, l’ozone (O3) serait à l’origine de 14 000 décès, dont 13 600 dans toujours dans l’UE.
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