Capture d'écran/youtube
Une étude menée par des chercheurs néerlandais a révélé que depuis trente ans, l’âge maximal atteint par les personnes âgées n’a pas augmenté. L’espérance de vivre 150 ans serait donc impossible.
Si l’espérance de vie des Français était de 28 ans en 1750, la moyenne est aujourd’hui de 80 ans. Mais avec les progrès de la science, le nombre de centenaires à l’horizon 2070 sera treize fois supérieur à celui de 2017. Les scientifiques peuvent certes repousser les limites de l’existence, mais le "plafond de verre" de la vie humaine est fixé à 115,7 ans en moyenne pour les femmes et 114,1 ans pour les hommes. Tel est le résultat d’une nouvelle étude néerlandaise. Pour mener à bien leur étude, les statisticiens des universités de Tilburg et de Rotterdam ont passé en revue des données couvrant les trois dernières décennies. Ils ont en effet pris en compte l’âge exact au moment de leur décès de 75 000 Néerlandais.
Les chercheurs sont parvenus à la conclusion qu’"en moyenne, on vit plus longtemps". En effet, le nombre de personnes ayant atteint 95 ans aux Pays-Bas. Pour autant, le plafond de vie en lui-même est resté le même, ont précisé les scientifiques. "Nous avons incontestablement affaire à un mur", a même confié John Einmahl, l’un des trois scientifiques ayant réalisé cette recherche sur le récit du Parisien. D’autant plus qu’avec l’âge, le corps humain devient plus fragile. Le docteur Yann Spivac, gériatre à l’hôpital Emile-Roux de Limeil-Brévannes en Val-de-Marne a indiqué que les personnes âgées sont davantage touchées par les maladies. "Si elles sont fragiles et sujettes à des maladies chroniques comme l’hypertension, le diabète ou l’insuffisance cardiaque, elles peuvent dégringoler à la moindre grippe", a-t-il expliqué.
A lire aussi : La Bretonne, doyenne de France fête ses 114 ans !
Il existe tout de même des exceptions comme c’est le cas de la Française Jeanne Calment, morte en 1997 à l’âge de 122 ans. Cette dernière reste à ce jour la championne et il se peut que son record ne puisse pas être battu. D’après le gériatre, cette longévité de Jeanne Calment prouve que physiologiquement parlant, il n’y a pas d’âge maximum prédéfini.
