Google Map
Selon une source judiciaire, le patrimoine immobilier de Rifaat al-Assad, l’oncle du président syrien Bachar al-Assad, et sa famille, s’élève à 691 millions d’euros.
La garde civile a procédé ce mardi à la perquisition des biens immobiliers de la famille du président de la Syrie Bachar al-Assad dans la station balnéaire de Marbella au Sud du pays en Espagne. Les enquêteurs se sont surtout penchés sur ceux de son oncle Rifaat al-Assad. Les perquisitions étaient surtout menées dans le luxueux port de plaisance de Puerto Banus en Andalousie, rapporte une source judiciaire. La démarche découle d’une enquête effectuée en France visant l’oncle du dirigeant syrien pour recel de détournement de fonds publics et blanchiment. "Le juge Jose de la Mata coordonne une opération judiciaire contre Rifaat al-Assad, oncle de l’actuel président de la Syrie, pour blanchiment de capitaux en bande organisée à Puerto Banus et Marbella", a précisé la même source citée par Le Parisien.
Rifaat al-Assad, expulsé de la Syrie dans les années 1980, posséderait avec sa famille un patrimoine immobilier de 691 millions d’euros en Espagne. Aujourd’hui âgé de 79 ans, il aurait également un impressionnant patrimoine immobilier en France, au Liechtenstein, au Luxembourg et à Curaçao. L’enquête en Espagne déclenchée par l’enquête française et la coopération judiciaire au niveau européen a révélé que l’oncle de Bachar al-Assad et sa famille y possèdent 503 propriétés. Dans les détails, il s’agit de maisons de vacances, d’appartements d’hôtel de luxe, de places de garage et même des propriétés rurales, rapporte la justice espagnole.
Ces perquisitions se sont déroulées alors que la justice française a validé des saisies de biens appartenant à Rifaat al-Assad en France. Ce dernier a été mis en examen en France le 9 juin 2016 pour recel de détournement de fonds publics et blanchiment en bande organisée de fraude fiscale aggravée. Pour justifier sa richesse, il a raconté qu’elle provenait de dons de la famille royale saoudienne, qui l’aurait soutenu politiquement depuis les années 1980.
Plus de détails sur Le Parisien
