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Après la victoire du "Non" par rapport au référendum sur son projet de réforme constitutionnel, le président du Conseil italien Matteo Renzi a annoncé sa démission.
La défaite cuisante du Premier ministre italien par rapport à son projet de réforme constitutionnelle a porté atteinte à sa position en tant que chef du gouvernement. Ayant proposé de réduire les pouvoirs du Sénat et des régions, Matteo Renzi a signé la fin de sa position en tant que chef du gouvernement italien. Avec à peine 40 % des voix au cours du référendum, les résultats étaient encore pires que ceux prédits par les sondages sur les intentions de vote. Au cours de la nuit du dimanche 4 décembre donc, il a annoncé sa démission, lors d’une prise de parole en direct à la télévision locale. "Mon expérience de chef de gouvernement s’arrête là", a déclaré M. Renzi après sa défaite au référendum.
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Matteo Renzi a notamment déclaré qu’il remettra ce lundi 5 décembre sa démission au président de la République italienne Sergio Mattarella. Le chef de file du centre gauche italien s’est dit prêt à assumer les résultats catastrophiques des sondages (54 à 58 % contre le projet de réforme constitutionnelle).
Cette démission du Premier ministre italien ouvre une période d’incertitude politique et économique. Outre le remplacement de Matteo Renzi, il pourrait également provoquer l’effondrement de Banca Monte dei Paschi di Siena, la troisième banque d’Italie, considérée comme la plus fragile des grandes institutions financières de la zone euro.
