Cancer Research a publié des chiffres astronomiques se rapportant sur la consommation de boissons sucrées en Grande-Bretagne. L’étude a été axée sur la consommation des adolescents. Les résultats de l’analyse inquiètent les autorités.
Les collégiens et les lycéens de la Grande-Bretagne avalent une baignoire de boissons sucrées par an. Ce fait a été relevé par Cancer Research en se référant à une enquête nationale et visant à inciter les Anglais à lutter contre l’obésité. L’institution britannique a déclaré que les adolescents dont la tranche d’âge est comprise entre 11 et 18 ans consomment en moyenne 234 cannettes de boissons sucrées par an. Selon le site de 20 Minutes, cette quantité de boisson ingurgitée représente "trois fois" la dose de sucre ajouté recommandée. Selon Cancer Research, les adolescents ne sont pas les seuls à faire face à ce problème. Les enfants de 4 à 10 ans sont aussi exposés à cette surconsommation de boissons sucrées. Ces enfants avalent en moyennent 110 cannettes de boissons sucrées par an. Les petits enfants de 18 mois à trois ans arrivent à boire en moyenne 70 cannettes par an.
Face à ces chiffres qui font frissonner, Cancer Research se doit d’interpeller. Et c’est le gouvernement britannique dirigé par Theresa May que l’institution a voulu solliciter. En effet, Cancer Research voudrait que la lutte contre l’obésité monte d’un cran face à la menace qui pèse sur les enfants et les jeunes du pays. Alison Cox, la responsable de la prévention au sein de Cancer Research, a tiré la sonnette d’alarme par rapport aux risques d’obésité, cancers et autres maladies pouvant découler d’une consommation exagérée de sucre. Elle a également demandé au gouvernement de Theresa May d’appliquer au plus vite une taxe sur les boissons sucrées non-alcoolisées afin d’endiguer le problème. La mise en œuvre d’une taxe de 20 centimes par litre de boisson sucrée "pourrait prévenir 3,7 millions de cas d’obésité au cours de la prochaine décennie". De plus, "le gouvernement peut faire encore davantage pour la prochaine génération" en limitant la publicité sur la malbouffe à la télévision, a ajouté Alison Cox.
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