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Incapable de supporter la honte publique, une femme d’une trentaine d’années du nom de Tiziana Cantone avait choisi de mettre fin à ses jours. Sa sextape avait été diffusée sur la toile et a été vue par près d’un million d’internautes.
Tiziana Cantone, une jeune femme italienne âgée de 31 ans, a reçu l’humiliation de sa vie après qu’une sextape la montrant a été dévoilée sur Internet. La vidéo a été vue près d’un million de fois par des internautes et avait alors alimenté des railleries et maints propos humiliants à l’égard de la jeune femme. Ne supportant plus cette pression et après s’être battue pendant des mois afin que la sextape soit retirée de la toile, Tiziana Cantone a choisi de se donner la mort. Sa tante l’a retrouvée pendue mardi à son domicile, à Mugnano, près de Naples.
Ce suicide a relancé la polémique en Italie par rapport au droit à l’oubli sur Internet. Au terme d’une longue bataille judiciaire, Tiziana Cantone avait obtenu de la justice italienne que la vidéo soit supprimée de plusieurs moteurs de recherches, dont le réseau social Facebook. La trentenaire a cependant été obligée de s’acquitter de 20.000 euros de frais de justice. Ce serait l’ultime raison qui aurait poussé la jeune femme à se donner la mort.
Dans la sextape, la phrase "Tu filmes ? Bravo" qu’elle avait lancée à son amant avait été tournée en dérision par des milliers d’internautes au point de devenir un slogan sur des T-shirts et autres gadgets. Tiziana Cantone avait quitté son travail, déménagé et avait même tenté de changer de nom, mais l’humiliation n’avait pas disparu au point de favoriser ses intentions de suicide. Unanimement, les médias italiens ont regretté d’avoir relayé la vidéo, augmentant ainsi le calvaire de la jeune femme. "Pourquoi peut-on encore rire et plaisanter sur cette jeune fille qui a mis fin à ses jours à cause des humiliations qu’elle a subies ?", s’interrogeait ce jeudi le quotidien napolitain Il Mattino.
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La madre di #TizianaCantone : « Costretta a fare i video dal fidanzato, che li ha diffusi » https://t.co/l75ezELYeg pic.twitter.com/tY8AYC1xJf
— giornalettismo (@giornalettismo) 15 septembre 2016
Non c’è Tribunale o sentenza che tenga. Nessun diritto all’oblio, nessuna legge. Nel far west di internet.
(y)... https://t.co/ad4wFetWJv
— Il Mattino (@mattinodinapoli) 16 septembre 2016
