Balcofène : efficace dans la réduction de la consommation d’alcool

LINFO.RE – créé le 4.09.2016 à 11h00 – mis à jour le 4.09.2016 à 11h00 - La rédaction

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Deux études françaises rendues publiques samedi confirment l’efficacité du balcofène, un médicament anti-alcool. Une réduction importante de la consommation a été observée chez les patients traités par baclofène.

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Baptisées Alpadir et Bacloville, deux études, françaises, ont été présentés pour la première fois lors du Congrès mondial d’alcoologie, samedi à Berlin. Les résultats de plusieurs études sur l’efficacité du balcofène dans la réduction de la consommation d’alcool et/ou le maintien de l’abstinence y ont été présentés.

Balcofène, efficace sur plus de la moitié des patients

L’essai Alpadir a été réalisé auprès de 320 patients suivis à l’hôpital après sevrage. Parmi les volontaires ayant reçu le baclofène, un sur deux est parvenu à retrouver une consommation non-nocive d’alcool en 6 mois de traitement (moins de 4 verres par jour). La plus-value du baclofène était particulièrement notable chez les grands buveurs (12 verres par jour en moyenne). Les personnes parvenant à rester abstinentes étaient également nombreuses (environ 11%). Dans Bacloville, un essai réalisé avec à peu près le même nombre de personnes, mais avec des médecins de ville et des dosages pouvant être plus forts (jusqu’à 300 mg/jour contre 180 mg dans Alpadir), 56,8% des patients ont atteint une consommation normale ou l’abstinence en un an.

Demande d’autorisation de mise sur le marché du balcofène

Les deux études montrent ainsi un avantage comparatif du baclofène pour réduire la consommation d’alcool. Le laboratoire Ethypharm (essai Alpadir) a d’ores et déjà indiqué attendre les résultats complets de l’étude Bacloville pour demander une autorisation de mise sur le marché du médicament dans cette indication. Ce produit est actuellement prescrit dans le cadre d’une recommandation temporaire d’utilisation (RTU) qui en restreint les possibilités de délivrance. Seules les malades pour qui les autres traitements ont échoué peuvent en bénéficier.

Addiction parmi les plus fréquentes, et qui fait le plus de dégâts sur la santé, la dépendance à l’alcool concernerait deux millions de personnes en France et serait impliquée chaque année dans 49 000 décès.

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