Le chef d’État de la Turquie, Recep Tayyip Erdogan avait annoncé que si les Turcs sont exemptés de visas, il n’accepterait pas les renvois de migrants. Le chef d’État turc avait également estimé que le "monde occidental" ne s’est pas montré assez "solidaire" envers son pays après la tentative de putsch.
Le président Recep Tayyip Erdogan avait accordé une entrevue avec les journalistes du Monde. Il avait annoncé que le "monde occidental" ne s’était pas montré assez solidaire vis-à-vis de sa nation après le problème qu’il a traversé durant plusieurs semaines. Selon Recep Tayyip Erdogan l’Occident n’avait pas aidé la Turquie après la tentative de coup d’État qui avait secoué le pays. "Les Occidentaux ne devraient pas se soucier du nombre de personnes arrêtées ou limogées. Un État a le droit de recruter et de licencier les fonctionnaires qu’il souhaite." Il ajoute qu’"au lieu de faire preuve d’empathie, les dirigeants occidentaux ont eu la réaction opposée. Cela nous attriste, c’est inacceptable", a annoncé Recep Tayyip Erdogan.
Le président turc avait par ailleurs déclaré qu’"il promet que si l’exemption de visas pour les Turcs n’est pas appliquée, il n’acceptera aucune réadmission de migrants", rapporte le site francetvinfo.fr. En même temps, Recep Tayyip Erdogan avait annoncé que l’Union européenne ne jouerait pas franc jeu avec la Turquie sur la question de l’immigration. "On nous a proposé d’accepter les réadmissions [de migrants venant de Turquie] en échange d’une exemption de visa pour les citoyens turcs. L’accord de réadmission et l’exemption de visa devaient entrer en vigueur simultanément le 1er juin. Nous sommes aujourd’hui en août et il n’y a toujours pas d’exemption de visa. Si nos demandes ne sont pas satisfaites, les réadmissions ne seront plus possibles", a déclaré le président turc.
Le président Recep Tayyip Erdogan avait également parlé de la peine de mort. Il avait déclaré que si son peuple voudrait qu’elle soit mise en place dans le pays, le parlement turc va prendre en compte cette volonté populaire. Et si ces parlementaires voudraient bien appliquer une loi sur la peine de mort, même si l’Union européenne est contre cette loi, la Turquie va quand même l’appliquer selon le chef d’État.
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