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Après les vagues de violence qu’a connues l’Allemagne, l’accueil des réfugiés a été remis en question. La chancelière allemande Angela Merkel quant à elle reste sur sa position mais a annoncé certaines mesures pour faciliter l’expulsion de réfugiés déboutés ou enfreignant la loi.
Ce jeudi, Angela Merkel a prononcé un discours qualifié d’historique par la presse allemande. La chancelière allemande était attendue au tournant concernant sa politique d’accueil des réfugiés suite aux actes terroristes et de violences des derniers jours. Sans surprise, elle rejette "fermement" les appels à remettre en cause l’accueil des réfugiés.
Les djihadistes n’ébranleront pas l’Allemagne
Lors d’une conférence de presse ce jeudi à Berlin, Angela Merckel a réaffirmé sa position sur la question des réfugiés. Selon elle, "les djihadistes veulent remettre en cause notre disposition à accueillir des gens en détresse". La chancelière a ainsi lancé : "Nous nous y opposons fermement" et de clamer : "Nous allons y arriver". Angela Merkel se montre intransigeante : "Je suis aujourd’hui comme hier convaincue que nous allons arriver à mener à bien cette épreuve historique en ces temps de mondialisation". "Nous allons y arriver et nous avons déjà réussi beaucoup, beaucoup de choses ces derniers mois", a-t-elle martelé.
Des mesures pour éviter de nouvelles attaques terroristes
Malgré cette politique généreuse, Angela Merkel rejette tout acte de violence, particulièrement venant des demandeurs d’asile. Des mesures ont été annoncées dans ce sens. Elle a ainsi indiqué que l’expulsion de réfugiés déboutés ou enfreignant la loi sera facilitée. Des mesures pour mieux déceler la radicalisation islamiste chez les demandeurs d’asile seront également mises en place. Enfin, elle a évoqué la possibilité pour l’armée allemande d’intervenir pour la sécurité intérieure en cas de gros attentats.
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— iTELE (@itele) 28 juillet 2016
A la fin de l’été 2015 l’Allemagne a ouvert ses portes à des centaines de milliers de réfugiés fuyant la guerre ou la misère. Deux attentats commis en Bavière et revendiqués par les djihadistes de l’organisation Etat islamique (EI), ont fait s’élever les critiques contre cette politique.
