Malgré les nombreuses sommations de l’Europe par rapport aux purges effectuées actuellement par la Turquie, le président turc Recep Tayyip Erdogan persiste et signe.
Ce ne sont pas les critiques venant du monde entier qui vont empêcher le président turc Recep Tayyip Erdogan de punir les putschistes du coup d’État avorté en Turquie. Dans sa riposte contre la tentative de renversement du régime turc actuel, le chef d’État a ordonné des milliers d’arrestations. Dans la foulée, il a porté les durées de gardes à vue à 30 jours et dissolu plus de 2.000 institutions en à peine une semaine. Recep Tayiip Erdogan a également radié à vie des fonctionnaires soupçonnés d’avoir une quelconque liaison avec le prédicateur Fethullah Gülen, qu’il accuse d’être à l’origine du putsch manqué.
Dans une interview à la chaîne française France 24, le président turc a bien fait clairement comprendre qu’il ne s’intéressait pas à ce que le monde disait. Ce que les responsables européens "disent ne m’intéresse pas et je ne les écoute pas", a-t-il déclaré. Il a notamment réitéré sa volonté d’éradiquer ce "cancer métastasé" dans les institutions. Face aux nombreuses critiques émanant des pays européens, le ministre des Affaires étrangères turc Omer Célik ne mâche pas ses mots. "Venez ici ! Venez voir à quel point c’est grave !", a-t-il déclaré par rapport à la situation de la Turquie, comme rapporté par 20 Minutes. Le parlementaire n’hésite d’ailleurs pas à comparer le prédicateur Fethullah Gülen à Daesh, d’où l’importance, selon lui, de ces mesures radicales prises par le président Recep Tayiip Erdogan. Fethullah Gülen, a-t-il ajouté, est "plus dangereux qu’Oussama Ben Laden" et son mouvement "plus sauvage que Daesh".
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