Une quadragénaire vient de se faire interpeller par la police pour avoir vendu des images de ses filles, encore mineures, nues. Les faits se sont passés en Espagne.
Interpellation sur fond pédophile
Un scandale pédophile vient d’éclater dans la province de Séville, en Espagne. Une mère de famille a été interpellée par la police pour avoir vendu des images de ses filles nues sur Internet pendant des années. Actuellement, les victimes sont âgées de 7, 8 et 15 ans. Une enquête a été menée par la brigade des mineurs de la police judiciaire quand l’aînée des filles a dénoncé les faits en septembre. L’ancien compagnon de la mère a également porté plainte pour les mêmes motifs.
L’interpellation de la femme avait déjà été faite le 15 octobre. Cependant, la police n’a annoncé l’affaire que ce mercredi 11 novembre dans la matinée. La mère ne pourra pas s’approcher de ses filles et de la nièce de son ex-conjoint en raison du contrôle judiciaire qui lui est soumis. Un des acheteurs des images, âgé de 49 ans, a également fait l’objet d’une interpellation, le 22 octobre
Des photographies nues pour de l’argent
D’après les dires de l’adolescente de 15 ans, sa mère la photographiait et la filmait nue. Ses sœurs, âgées de 7 et 8 ans, subissaient le même sort. Les jeunes femmes devaient prendre des poses suggestives avec force sucette à la bouche et cheveux nattés. La nièce de l’ex-compagnon de la mère, 8 ans, aurait également été photographiée. "Au départ, la mère leur disait que ces clichés étaient destinés à un casting de mode et prétendait que des photos d’elles nues et en sous-vêtements étaient nécessaires pour évaluer leur taille", a rapporté la police.
Cependant, la jeune fille de 15 ans a découvert que les clichés étaient vendus. Sans se démonter, la mère lui a donc avoué "qu’elles avaient besoin de l’argent pour manger". D’après les enquêteurs, la fille aînée était celle qui rencontrait les acheteurs des images et encaissait les paiements. Elle témoigne toutefois ne jamais avoir été victime d’abus sexuels. L’adolescente a donné à la police un téléphone mobile et un ordinateur contenant des images d’elle et de ses sœurs nues. D’après ses dires, les fillettes étaient battues si elles ne se prêtaient pas aux séances photos.