La commission européenne a approuvé l’imposition d’une mention d’origine sur les produits importés de Cisjordanie ou de Jérusalem-Est. Une décision certes technique mais qu’Israël considère comme inacceptable.
Adoption de l’étiquetage des produits importés des colonies israéliennes
Ce mercredi 11 novembre, la commission européenne a adopté "la mention d’origine pour les produits en provenance des territoires occupés par Israël depuis juin 1967". Selon les dires de l’ambassadeur de l’UE à Tel Aviv, la décision est avant tout technique. "Les biens produits dans les colonies ne peuvent être étiquetés "Made in Israël" car l’UE juge cette description incorrecte dans les faits. Mais il s’agit d’une décision purement technique, destinée à permettre une meilleure identification des produits", a-t-il indiqué.
L’avis général tend d’ailleurs à alléger les faits en estimant que l’impact de l’application de ces nouvelles lignes directrices sera modeste sur l’économie israélienne.
Israël s’oppose à cette mesure
Cependant, les Israéliens ne l’entendent pas de cette oreille. Ils y voient une forme de discrimination inacceptable. Israël prévient d’ailleurs l’UE des implications politiques que l’approbation de cette mesure pourrait avoir. "Il s’agit d’une affaire politique, d’une mesure politique , qui a très peu à voir avec la protection des consommateurs, et elle aura donc des implications politiques ", a déclaré le chef de la mission israélienne auprès de l’Union européenne à Bruxelles, David Walzer.
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