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Dans un communiqué publié ce mardi 4 août, l’Organisation internationale pour les Migrants a indiqué que le seuil de 2 000 décès de migrants en Méditerranée, a été atteint cette année. Par ailleurs, près de 200.000 migrants sont entrés clandestinement en Europe depuis janvier.
Depuis le début de l’année, plus 2000 migrants ont trouvé la mort au large de la Méditerranée, en voulant entrer en Europe. Selon l’Organisation internationale pour les Migrants (OIM), par le biais de son porte-parole, Itayi Virri, "nous avons malheureusement atteint ce week-end un nouveau niveau avec plus de 2000 migrants et réfugiés morts", a-t-il déclaré. Autrefois dénommée les portes de l’Europe, la Méditerranée est désormais qualifiée de "cimetières des migrants".
Ces migrants sont venus essentiellement de Libye, du Soudan, d’Erythrée, de Syrie ou encore d’Afghanistan : hommes, femmes et enfants. Nombreux sont les migrants qui sont arrivés en Grèce ou encore en Italie, mais ceux qui ont tenté de traverser de l’Afrique du Nord pour rejoindre l’Italie finissent le plus souvent mal. Le trajet de la Grèce en partance de la Turquie a depuis le début de l’année fait environ une soixante de morts.
L’organisme international basé à Genève a également indiqué dans ce communiqué que 188.000 autres migrants ont débarqué en Europe depuis janvier, en entrant par cette grande porte meurtrière. Au bureau européen d’appui en matière d’asile, l’on enregistre une hausse de demande d’environ 68% de demande d’asile pendant les cinq derniers mois de l’année.
William Lacy Swing, directeur général de l’OIM, n’a pas tardé ainsi à dénoncer l’attitude de certains pays européens face à l’affluence de ces migrants. "Il est inacceptable qu’au XXIe siècle, des personnes fuyant les conflits, les persécutions, la misère et la dégradation des terres doivent endurer ces terribles expériences dans leurs pays d’origine (…) pour finalement mourir aux portes de l’Europe".
