Nicolas Sarkozy s’est exprimé au sujet de la crise en Grèce lors d’une interview mercredi soir. Selon lui, "tout doit être fait pour trouver un compromis" entre la Grèce et ses créanciers.
La crise en Grèce étant au cœur de l’actualité dans tout de continent européen, l’ancien président de la République était l’invité de Gilles Bouleau dans le JT de 20h de TF1 ce mercredi afin de donner son avis. Une occasion pour lui de dire aux téléspectateurs français mais surtout au premier ministre grec Alexis Tsipras que "toute l’Europe souffre".
D’après Nicolas Sarkozy, "tout doit être fait pour trouver un compromis" entre la Grèce et ses créanciers. A ce propos, le, président du parti Les Républicains partage le point de François Hollande et de Manuel Valls. Toutefois, a-t-il insisté, le "compromis" ne doit pas menacer la "crédibilité" des 18 pays de la zone euro.
La Grèce a fait la promesse de présenter ce jeudi au plus tard des propositions de réformes de son économie afin d’obtenir une nouvelle aide de ses créanciers, avec l’appui de la France qui a déclaré vouloir "tout faire" pour éviter un "Grexit". Évoquant les conséquences de cette crise, l’ex-président français a indiqué que le peuple européen de la zone Euro est soumis à la même rigueur budgétaire. Toujours est-il que Nicolas Sarkozy ne se montre pas pour autant en faveur d’une sortie de la Grèce de la zone Euro.
L’ancien président se penche surtout sur les manœuvres à entreprendre pour éviter "la destruction de la zone euro". Pour Nicolas Sarkozy, le plus important est de poser les bonnes questions si le drame se présente : "réunir un conseil du gouvernement de la zone euro et profiter de cette crise pour moderniser la zone Euro avec un président digne de ce nom qui ne peut être que Français ou Allemand", a-t-il cité. Dans la foulée, il propose une transformation du mécanisme européen monétaire et la création d’un secrétaire général du gouvernement économique de la zone euro, comme un directeur du trésor.