Le chef de l’Etat a annoncé qu’il recevrait la semaine prochaine le président ukrainien. Il compte travailler à l’application des accords de Minsk.
L’entourage du président de la République a précisé que la rencontre se tiendra à l’Elysée, mercredi prochain, comme l’a rapporté Le Figaro hier. François Hollande compte travailler à la "pleine application" des accords de Minsk et aura certainement encore dans les prochains jours avec la chancelière allemande Angela Merkel des échanges plus approfondis, selon ses propos lors d’une conférence de presse à Berne, en Suisse.
Lundi dernier, à Berlin, les ministres des Affaires étrangères de la France, de l’Allemagne, de l’Ukraine et de la Russie se sont rencontrés pour travailler à la résolution de la crise dans l’est de l’Ukraine, où combattent des séparatistes pro-russes. Par ailleurs, les ministres des Affaires étrangères du G7 ont précisé, hier, que les sanctions contre Moscou ne pourraient être levées que si la Russie applique totalement l’accord conclu à Minsk au mois de février.
Le 11 février, après seize heures de négociations ardues, Angela Merkel et François Hollande ont arraché aux dirigeants russe et ukrainien une "déclaration de soutien" à un accord de règlement du conflit. Le principal mérite de ce texte est le cessez-le-feu qui doit entrer en vigueur pour arrêter l’escalade militaire. Pour le reste, il s’agit d’un accord fragile et incomplet qui fait la part belle aux intérêts de la Russie en Ukraine.
Les conditions de ce cessez-le feu paraissent chaque jour s’éloigner aujourd’hui, chacun des deux camps accusent l’autre de multiplier les attaques et d’acheminer des armes sur le front dans l’est de l’Ukraine. Hier, un des soldats fidèles à Kiev a été tué et deux autres blessés.