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C’est un appel de femmes à femme. La gente féminine s’estime être le pilier de l’avenir.
20 Minutes rapporte que ce 8 mars, journée internationale des droits des femmes, une quarantaine de femmes de renom ont interpellé par une lettre ouverte Angela Merkel et Nkosazana Dlamini-Zuma, la présidente de la Commission de l’Union africaine. Par le groupe on retrouve Beyoncé, Lady Gaga, Angélique Kidjo, les actrices Meryl Streep et Charlize Theron, la rédactrice en chef du Huffington Post Arianna Huffington ou encore Sheryl Sandberg, directrice des opérations de Facebook. Elles ont cosigné un appel à mettre terme à "l’extrême pauvreté" dont sont victimes les femmes dans le monde.
La pauvreté touche plus les femmes affirment les auteures du texte, "et cela ne changera pas tant que nous n’admettrons pas que les femmes et les filles ne sont pas traitées équitablement et tant que les dirigeants et les citoyens à travers le monde ne travailleront pas ensemble pour vraiment remédier à cette situation." Cela pendant une année où les deux dirigeantes interpellées présideront "des sommets clés", celui du G7 en juin pour Angela Merkel. Les signataires réclament la priorisation de l’autonomisation des femmes dans les politiques de développement, car lorsqu’on appui la gente féminine et respecte leurs droits, c’est toute la société qui en bénéficie, disent-elles.
En cas de succès, on peut éradiquer l’extrême pauvreté d’ici à 2030, aussi bien pour les femmes et les filles et tous les habitants de planète. En cas d’échec, l’extrême pauvreté, les inégalités et l’instabilité pourraient se répandre dans les régions les plus vulnérables et mettre en question l’avenir, estiment les auteures de l’appel.
