Donald Tusk indique que l’Union européenne tient à l’application des nouveaux accords de Minsk.
Le Point rapporte que l’Union européenne ne lesinera pas à recourir à des mesures si l’accord de paix en Ukraine signé à Minsk n’est pas appliqué, a lancé jeudi le président du Conseil européen, Donald Tusk. "Si cela marche bien, on sera ravi d’accompagner ce processus, s’il y a des difficultés, on n’exclut pas non plus d’autres sanctions", a dit quant à elle la chancelière allemande Angela Merkel à l’issue du sommet européen à Bruxelles.
Donald Tusk a affirmé que l’Europe fera en sorte que sa pression puisse encourager la Russie à appliquer ce deuxième accord de Minsk. C’est notre espoir. "Nous sommes très prudents en raison de la mauvaise expérience" avec le précédent traité de paix, signé en septembre à Minsk mais qui n’a pas été respecté, a-t-il poursuivi. Il confie ensuite que la confiance dans la bonne foi du président Poutine est limitée. C’est la raison pour laquelle l’Europe s’est campé sur la décision concernant des sanctions ciblées, qui entreront en vigueur dès lundi contre 19 personnalités russes et séparatistes ainsi que 9 nouvelles entités.
L’ajout d’autres têtes dans la liste noire de l’UE avait été adopté le 29 janvier après le pilonnage par les rebelles pro-russes de la ville de Marioupol, qui avait fait un bilan de trente morts. Lundi, les ministres des Affaires étrangères de l’UE avaient décidé cependant de reporter d’une semaine leur application, avant les pourparlers sur le cessez-le-feu prévues à Minsk. "Nous n’avons pas discuté de nouvelles sanctions", a cependant indiqué le président du Conseil européen.