L’avenir de l’Ukraine sera tranché au cours de cette semaine avec les premières négociations de paix entre mouvements séparatistes et représentants de Kiev ainsi que l’entrée en vigueur d’une trêve dans l’Est prorusse.
Entre la Russie et les autres pays européens, la tension s’accroît. Angela Merkel a d’ailleurs lancé une charge contre Moscou ainsi qu’une accusation de dérangement contre ses voisins ukraniens. Celle-ci faisant face depuis près de huit mois à un rébellion de l’armée pro-russe, soutenu par le Kremlin. François Hollande a également tenté de rétablir le dialogue avec Vladimir Poutine lors de son bref passage en Russie hier.
Suite à ces pressions diplomatiques, une toute légère lueur d’espoir est née samedi avec l’annonce du président ukrainien Petro Porochenko, d’un « accord de principe » pour de nouvelles négociations de paix mardi à Minsk, comme relaté dans Libération. En effet, les mouvements séparatistes pro-russes ont permis de respecter la trêve. Toutefois, un doute subsiste sur la date de reprise des négociations à Minsk, certains pensant à mardi, d’autres à une date ultérieure dans la semaine.
Ces négociations visent surtout à réinstaurer le processus de paix déjà commencé en début septembre mais qui n’a pas été complètement respecté. Celui-ci avait abouti à un cessez-le-feu qui a fini par devenir carrément inexistant sous les violations permanentes des deux parties. Ces pourparlers sont à prendre avec prudence car les protagonistes ont tendance à violer une trêve à peine décrétée.