Un jeune vivant à Essex au Royaume-Uni a tué cruellement un adolescent qu’il a rencontré sur un forum de jeux en ligne. Une fois son crime commis, il a publié les photos de sa victime sur Internet.
Sous le visage juvénile de Lewis Daynes, un jeune garçon de 19 ans habitant à Essex se cachait un "tueur au visage de bébé", comme l’ont rapporté les médias. Cet ingénieur informatique comparaîtra devant la justice en Angleterre cette semaine après avoir tué d’une façon sauvage un adolescent de 14 ans en février, à Essex, et qu’ensuite il aurait publié les photos du cadavre sur Internet.
Breck Bednar, l’ado, et son présumé meurtrier Lewis se sont rencontrés sur un forum de jeux en ligne. Ils sympathisent très vite et en ligne, ils créent avec quatre autres personnes un petit groupe de jeux en ligne. Toutefois, la mère de Breck avait des doutes sur l’emprise psychologique de son fils pour ce nouvel ami. N’ayant pas l’esprit tranquille, elle avait même prévenu la police quelques semaines avant le drame pour lui faire part de ses doutes sur les intentions de Lewis. La police croyait qu’il s’agissait d’une plaisanterie.
La victime ne pensait pas non plus qu’il était confronté à un grave danger en se rendant chez Lewis, qui avait besoin d’aide pour améliorer les performances de son ordinateur. "Mais alors qu’il avait le dos tourné, Lewis s’était rué sur sa victime, le massacrant à coups de couteau. Le meurtrier avait ensuite pris des photos du corps mutilé qu’il avait envoyées à ses autres amis de jeux.", commente Metronews dans son récit de ce lundi.
Terrorisés, ils ont contacté les proches de l’ado espérant entendre qu’il s’agissait d’une mauvaise blague. Malheureusement, Bednar avait été réellement tué. Lors du procès, certains membres du groupe en ligne ont expliqué qu’ils ont détecté des changements de comportement du prédateur virtuel peu avant le drame ; ce dernier voulant les "contrôler" psychologiquement. Ce qui les a poussés à prendre leurs distances. "C’est un maniaque sadique", a martelé l’avocat de la famille. Le "tueur au visage de bébé" plaide d’abord non coupable, mais il a finalement changé de défense et avoue son crime. Afin de protéger les jeunes contre les dangers d’Internet, les parents de la victime ont depuis mis en place une fondation travaillant dans ce sens.