Les dernières vidéos affichant des djihadistes français ont secoué la France. De surcroît que ces derniers sont porteurs de menaces contre leur pays d’origine.
Selon Le Point, l’EI a diffusé mercredi une vidéo dans laquelle trois membres français du groupe convient leurs compatriotes de s’attaquer à la France, dans le même scénario que d’autres vidéos déjà rendues publiques. On voit les trois hommes, se faisant appeler Abu Osama al-Faranci, Abu Maryam al-Faranci et Abu Salman al-Faranci, brûler leur passeport devant la caméra.
Deux jours après avoir découvert Maxime Hauchard, premier Français identifié parmi les bourreaux, il a été indiqué que le deuxième était un jeune de 22 ans d’origine portugaise, Mickaël Dos Santos, "Abou Uthman" selon son nom de guerre. "Sa mère l’a reconnu sur la vidéo" diffusée par le groupe État islamique (EI) "et elle est effondrée", a rapporté un expert français des affaires terroristes, Jean-Charles Brisard.
Sur une vidéo diffusée mi-octobre, à visage découvert, il enjoignait à s’attaquer aux civils en France en représailles aux raids de l’armée française contre l’EI en Irak.
En réaction, la France a annoncé mercredi un renforcement de son dispositif militaire, avec le déploiement de 6 nouveaux Mirage en Jordanie en décembre en plus des 9 Rafale aux Émirats arabes unis.
Le nombre élevé de jeunes Français ayant rejoint les rangs de l’EI inquiète les autorités. "Plus d’un millier" de Français sont présents en Syrie, a reconnu mercredi le Premier ministre socialiste Manuel Valls, alors que la chef du parti d’extrême droite Front national, Marine Le Pen, affirmait que chiffre peut s’élever à 4.000.