Pour la deuxième étape de leur feuilleton indien, nos deux reporters se sont rendus à Gurgaon, une petite ville située à une heure de la capitale New Delhi. L’occasion de découvrir les techniques de fabrication des tandoors et d’éveiller ses papilles en goûtant les plats typiques.
C’est dans ce quartier commerçant que Virginie et Julien ont rencontré le responsable d’un atelier de tandoors. Ces grandes jarres en terre cuite ou en argile servent à la cuisson de nombreux plats au charbon de bois. L’ art se transmettant de père en fils, la conception de ces fours n’a donc plus aucun secret pour les professionnels.
Il existe différentes tailles de tandoors. Au milieu de l’agitation, les fabricants de ces jarres si particulières s’affairent chaque jour, du matin au soir. Pour obtenir une seule pièce, il faut parfois travailler des heures car la tâche est ardue et les gestes ancestraux doivent être répétés avec une rigueur implacable.
A l’heure actuelle, il reste peu d’ateliers de tandoors. La tradition semble se perdre peu à peu. Malgré tout, les Indiens qui ont choisi de poursuivre cette activité s’en sortent bien. Les tandoors s’exportent jusqu’au Canada et à Dubaï, ce qui permet aux artisans de gagner un peu d’argent et de faire vivre le ménage.
Les tandoors se retrouvent aussi dans les restaurants de l’Inde. Avec la décoration, la gastronomie constitue également un atout de séduction. Qu’ils soient locaux ou touristes, tous s’inclinent devant les mets cuisinés dans les établissements du Nord et de l’Est du pays.
Dans les plats gastronomiques, on retrouve toujours les épices de base que sont le sel, le poivre rouge, le safran, la poudre de coriandre et le massala. Autre aliment indispensable pour les Indiens : le pain. Tantôt blanc, de couleur jaune ou verte, il est présent sur toutes les tables et permet aux convives de savourer les sauces.