Depuis le 1er novembre, au moins 592 victimes ont été recensées après l’intensification de l’offensive des forces progouvernementales sur Hodeïda au Yémen, rapportent des sources militaires et des médecins.
En une journée, 149 personnes ont été tuées dans les combats pour le contrôle de la ville portuaire de Hodeïda, dans l’ouest du Yémen. Parmi elles figuraient sept civils, 32 loyalistes et au moins 110 rebelles, ont détaillé des sources militaires et hospitalières. D’après une source militaire loyaliste, ce bilan a été communiqué au moment où les rebelles Houthis opposent une résistance à la progression des forces progouvernementales appuyées par l’Arabie saoudite. De son côté, une source de la coalition antirebelle dirigée par Ryad a confié que les Houthis, soutenus par l’Iran, ont rejeté une offensive des forces progouvernementales en direction du port.
De nombreuses frappes aériennes de la coalition ont été propulsées en direction des rebelles, soulignent des sources militaires loyalistes. Dans la nuit, des corps carbonisés étaient transportés à l’hôpital militaire Al-Alfi. Cet établissement est placé sous le contrôle des rebelles depuis 2014, notent des sources militaires et des médecins cités par Ouest France. Le lancement de l’offensive des forces progouvernementales sur Hodeïda a débuté en juin. Les assauts ont connu une intensification notable. Les mêmes sources révèlent un bilan d’au moins 592 morts depuis le 1er novembre à ce jour. Il s’agit dans les détails de 460 rebelles, 125 loyalistes et 7 civils.
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Hodeïda est une grande ville de la côte occidentale du Yémen sur la mer Rouge. Sa situation géographique représente une importance stratégique dans ce pays en guerre. En effet, il s’agit du point d’entrée de plus des trois quarts des importations et de l’aide humanitaire internationale.