Les trois français de l’ONG Triangle Génération Humanitaire, portés disparus il y a un mois dans le sud du Yémen sont « localisés » et « en vie », a déclaré le vice-ministre yéménite de l’Information, Abdu al-Janadi.
Les trois français, un homme et deux femmes, tous âgés de moins de 30 ans, travaillaient au Yémen pour leur ONG Triangle Génération Humanitaire, basée à Lyon. Patrick Verbruggen, l’un des directeurs de Triangle, avait affirmé en mai qu’ils travaillaient à Sayoun, une ville située dans l’est du pays, quand ils ont disparu le 28 mai 2011.
Mardi soir, c’est lors d’une conférence de presse qu’Abdu al-Janadi a annoncé la nouvelle : « Les services de sécurité ont réussi à localiser les Français. Ils sont en vie », précisant qu’il ne pouvait fournir d’informations sur la partie qui les a enlevés. Il indique en outre : « Ils ont pu être enlevés car ils ont demandé, par écrit, aux services de sécurité, de ne pas les faire escorter et affirmé qu’ils n’étaient pas en danger ».
L’hypothèse du rapt avait été évoquée dès les premiers jours de la disparition des trois humanitaires après que leur véhicule eut été retrouvé « non endommagé », selon le ministère des Affaires étrangères.
Après la disparition de ses trois humanitaires, l’ONG française avait suspendu ses programmes au Yémen, puis rapatrié ses sept expatriés restés dans ce pays.
Triangle Génération Humanitaire travaille dans la région du Hadramout pour remettre en état les structures pour la production agricole après les inondations de 2008 qui ont détruit les systèmes d’irrigations, les barrages de protection et les routes, selon un responsable de l’organisation.
Plus de 200 ressortissants étrangers y ont été enlevés ces 15 dernières années et la grande majorité ont été libérés sains et saufs.