Deux nouvelles données permettent aux chercheurs de déployer enfin un robot sous-marin pour repérer les boîtes noires du MH370, dont la découverte d’une nappe de carburant et l’arrêt des émissions de signaux.
Les
boîtes noires de l’appareil de Malaysia Airlines, disparu le 8 mars dernier, ont cessé d’émettre des
signaux. "
Nous n’avons pas eu une seule détection en six jours et il est sans doute donc temps d’aller sous l’eau " a expliqué le responsable des opérations.
Le navire Ocean Shield va, de ce fait, " déployer le véhicule autonome sous-marin Bluefin-21 dès que possible ", rajoute ce dernier sur des propos relayés par le Figaro. D’autant plus que dimanche soir, la découverte d’une nappe de carburant sur une surface limitée servira d’indication supplémentaire pour l’équipe internationale.
" L’origine de la nappe reste encore à définir mais elle est à quelque 5.500 mètres (...) de la zone restreinte définie à partir de la captation des signaux il y a une dizaine de jours ", explique sur Libération Angus Houston, le chef des opérations.
Mais à première vue, il semblerait que le carburant ne provienne pas d’un bateau mais vraisemblablement d’un avion. Toutefois, seules les analyses confirmeront cette hypothèse. L’équipe d’Ocean Shield en a prélevé 2 litres qui vont être examinés en laboratoire. Les résultats ne seront, cependant, connus qu’après plusieurs jours, souligne-t-on.
En attendant, le
robot Bluefin-21 va être envoyé dans les fonds, équipé d’un sonar. En cas de détection de signal, il sera remonté en surface et une caméra remplacera le sonar. A travers cet équipement, le robot tentera de repérer la provenance des signaux.
Sur des propos repris par Le Monde, Angus Houston estime par ailleurs que" les chances de récupérer du matériel flottant sont fortement diminuées ". Par conséquent," il conviendra de nous entretenir avec les partenaires de l’Australie dans la semaine pour décider de la suite des événements ", a-t-il stipulé.