Des milliers de migrants sont bloqués le long des frontières de la Lituanie, la Pologne et la Lettonie. La Russie a été accusée d’avoir orchestré l’envoi de ces migrants avec Minsk.
Une importante crise migratoire est constatée depuis le début de la semaine à la frontière entre la Biélorussie et la Pologne. Des milliers de migrants sont bloqués dans cette zone, rappelle le journal Le Figaro.
La Russie a été accusée d’avoir orchestré avec Minsk l’envoi de ces personnes à la frontière.
Au cours d’une interview, diffusée samedi 13 novembre, le président de la Russie, Vladimir Poutine a rejeté cette accusation en affirmant que son pays "n’a rien à voir" dans cette crise migratoire."Je veux que tout le monde le sache. Nous n’avons rien à voir là-dedans", a-t-il annoncé à la chaîne Vesti.
Dans un communiqué, la police polonaise de la région de Podlasie (est) a indiqué avoir retrouvé le corps d’un jeune Syrien vendredi dans les bois près de Wolka Terechowska. D’après ce texte, "les causes du décès n’ont pas pu être déterminées sur place". Les médias estiment que jusqu’ici, 11 personnes auraient perdu la vie à cause de cette crise migratoire entre l’Union européenne et la Biélorussie.
La plupart des migrants sont originaires d’Afrique et du Proche-Orient. Ils ont tenté au cours des derniers mois de franchir ou ont franchi la frontière pour entrer en Lituanie, en Pologne ou en Lettonie.
L’Union accuse le président Alexandre Loukachenko d’avoir délibérément provoqué ce mouvement migratoire en réplique aux sanctions économiques que l’UE a prises contre la répression à l’encontre de l’opposition dans son pays.