Une journaliste japonaise a été tuée hier à Alep dans les violents affrontements entre les rebelles et l’armée régulière. Trois autres journalistes, dont deux Arabes et un Turc sont toujours portés disparus.
Mika Yamamoto, 45 ans, travaillant pour le compte de l’agence Japan Press, a été tuée alors qu’elle couvrait la bataille cruciale qui se joue à Alep entre les rebelles et les forces loyalistes. Journaliste chevronnée et aguerrie, elle avait déjà couvert les conflits en Afghanistan et en Irak. Elle avait même été récompensée pour son travail de reportage, selon Japan Press.
La reporter japonaise se trouvait plus précisément à Sleimane al-Halabi, un quartier de l’est d’Alep, lors qu’elle a été mortellement touchée. Une vidéo circulant sur le net, dont l’authenticité reste à vérifier, montre le corps de la femme allongé dans une salle, dont une partie de son bras droit porte une blessure saillante.
Quant aux trois autres journalistes disparus, l’OSDH ne précise pas pour quels médias ils travaillent. L’Observatoire indique que l’un d’eux est une Libanaise et l’autre un Arabe - correspondant d’un média américain - et le troisième est Turc.