iStock / Suman Bhaumik
La tension monte entre les deux pays depuis plusieurs jours après un attentat dans la partie indienne du Cachemire où 26 personnes, principalement des touristes hindous, ont perdu la vie. Le Pakistan a affirmé ce mardi que l’Inde envisage de lancer une "frappe militaire" sur leur pays dans les prochaines 24 à 36h.
Une attaque terroriste survenue le 22 avril à Pahalgam, dans la région indienne du Cachemire, a fait 26 morts parmi les civils, majoritairement des touristes hindous.
L’Inde accuse un groupe militant basé au Pakistan d’être à l’origine de l’attentat, ce que le Pakistan dément formellement.
"L’arrogance avec laquelle l’Inde s’arroge le rôle de juge, de jury et de bourreau dans la région est irresponsable et fermement rejetée. Le Pakistan a lui-même été victime du terrorisme et comprend pleinement la douleur de ce fléau. Nous l’avons toujours condamné sous toutes ses formes et manifestations, partout dans le monde", a déclaré ce mardi 29 avril le ministre fédéral de l’Information du Pakistan, Attaullah Tarar. De plus, le Pakistan affirme "disposer de renseignements crédibles selon lesquels l’Inde a l’intention de mener une action militaire contre le Pakistan dans les prochaines 24 à 36 heures sous prétexte d’allégations sans fondement et inventées de toutes pièces concernant son implication dans l’incident de Pahalgam."
En réaction, l’Inde a expulsé des diplomates pakistanais, suspendu la délivrance de visas et retiré son engagement au traité des eaux de l’Indus. Le Pakistan a répondu en fermant son espace aérien aux avions indiens et en rompant l’accord de Simla.
La communauté internationale appelle au calme pour éviter une escalade entre les deux puissances nucléaires. Selon BFMTV, les États Unis ont déclaré "tendre la main aux deux parties" et "leur demandent de ne pas aggraver la situation".