Yang Suping / Costfoto/Sipa USA/SIPA
Pendant une décennie, les autorités chinoises ont tenté de trouver une entente avec la propriétaire du logement, mais celle-ci ne voulait pas quitter sa maison. Malgré son refus, le gouvernement a tout de même réalisé son projet.
En Chine, le gouvernement voulait construire une nouvelle autoroute dans la ville de Canton. Il y avait cependant un obstacle empêchant la réalisation du projet. Une maison de 40 mètres carrés se trouvait sur le tracé, pourtant la propriétaire ne voulait pas déménager.
D’après la presse locale, les autorités ont fait des propositions financière et de relogement, 186 000 dollars (environ 157 300 euros) et un logement près d’une morgue, mais l’habitante les estimaient insuffisantes. Elle en demandait 287 000 dollars, soit environ 242 700 euros.
Pendant une dizaine d’années, cette femme s’est obstinée à ne pas céder sa maison pour la construction d’une autoroute. De son côté, le gouvernement ne voulait pas non plus abandonner son projet. Les autorités ont dû trouver une solution.
L’ouvrage a donc été réalisé autour de la maison, créant une enclave, selon la chaîne de télévision Guangdong. Depuis, cet endroit est devenu une attraction suscitant la curiosité des touristes. Face à la médiatisation de l’histoire, les autorités de Canton se disent toujours prêtes à négocier avec la propriétaire.
Les promoteurs immobiliers appellent ces habitations "maisons clous", car elles sont difficiles à enlever comme des vieux clous. Il s’avère cependant que cette affaire est loin d’être un cas isolé en Chine.
Des maisons clous, il y en aurait plusieurs dans le pays. Celle de personnes âgées à Shanghai est l’une des plus célèbres. Après des négociations infructueuses, les promoteurs réalisent quand même les projets. Les propriétaires finissent par lâcher prise et accepter l’offre des autorités.
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