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Cinq jours après le tremblement de terre meurtrier en Birmanie, le bilan humain continue de s’alourdir et les espoirs de retrouver d’autres survivants s’amenuisent.
En Birmanie, un jeune homme a été retrouvé vivant sous les ruines d’un hôtel à Naypyidaw, dans la nuit de mardi à mercredi. Les pompiers locaux, épaulés par des secouristes turcs, ont réussi à le libérer vers minuit. Ce sauvetage inespéré intervient cinq jours après le violent séisme qui a déjà causé plus de 2 700 morts, rapporte Le Parisien. La veille, une femme de soixante ans avait également été extraite vivante après avoir passé plus de 90 heures sous les décombres.
Le tremblement de terre, provoqué par la faille de Sagaing, a frappé l’une des zones les plus densément peuplées de la Birmane. Naypyidaw, Mandalay et d’autres villes proches ont été lourdement touchées. La junte au pouvoir a annoncé mardi un nouveau bilan de 2 719 morts, tout en reconnaissant que ce chiffre pourrait encore grimper. Des experts estiment que des milliers de corps restent enfouis sous les décombres.
Face à l’ampleur du désastre, plus d’un millier de secouristes étrangers ont rejoint les efforts de sauvetage. Environ 650 personnes ont été retrouvées vivantes jusqu’ici. À Mandalay, les crématoriums tournent sans relâche, tandis que les corps continuent d’affluer. Des victimes étrangères, dont deux Français et trois Chinois, figurent parmi les morts. Une minute de silence a été observée mardi à l’heure exacte de la secousse, marquant le début du deuil national décrété jusqu’au 6 avril.
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