Basit Zargar/ZUMA/SIPA
La ligne de démarcation au Cachemire est le théâtre d’échanges d’artillerie intenses entre l’Inde et le Pakistan. Ces affrontements surviennent après une frappe indienne en territoire pakistanais le 6 mai, menée en réponse à l’attaque sanglante du 22 avril.
Des affrontements violents se poursuivent entre l’Inde et le Pakistan, après une opération militaire indienne menée le 6 mai au Pakistan, en réaction à l’attentat du 22 avril. L’armée pakistanaise déclare que 26 civils ont perdu la vie et 46 autres ont été blessés à la suite de tirs sur six sites. À Bahawalpur, une frappe sur une mosquée a tué 13 personnes, dont deux enfants. En Inde, le village de Poonch a subi des bombardements, faisant huit morts et 29 blessés, selon BFMTV et d’autres médias comme FranceInfo. Trois autres civils sont aussi décédés sur le territoire indien. Des détonations ont été signalées à Srinagar dans la nuit, selon plusieurs sources sur place. Le bilan pourrait s’alourdir.
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Dans la nuit, Washington a échangé avec les dirigeants indien et pakistanais pour apaiser les tensions. Pékin et l’ONU ont appelé à la retenue. New Delhi a confirmé des frappes sur neuf positions au Pakistan, deux semaines après l’attaque meurtrière de Pahalgam. Ces cibles incluent la mosquée Subhan, liée selon l’Inde à un réseau islamiste. À Muzaffarabad, plusieurs habitations ont été évacuées. L’Inde affirme viser des infrastructures terroristes, tout en évitant les bases militaires. Le Pakistan, qui nie tout rôle dans l’attentat, a riposté par des tirs d’artillerie. Islamabad a convoqué son Conseil de sécurité. Des manifestations anti-indiennes ont éclaté à Hyderabad. En parallèle, l’Inde menace de restreindre l’accès pakistanais à l’eau issue de ses fleuves.
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