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Alors que les tensions s’intensifient au Moyen-Orient, Israël hausse le ton. Son ambassadeur en France dénonce des frappes iraniennes ciblant intentionnellement des infrastructures civiles. Cette situation accroît le risque d’une escalade régionale.
Ce jeudi matin, Israël s’est réveillé sous le choc. L’Iran a lancé une trentaine de missiles balistiques en direction du territoire, causant d’importants dégâts en zones urbaines. Le centre médical Soroka, à Beersheva (Sud), n’a pas été épargné. Le toit s’est effondré sous l’impact. Un incendie s’est déclenché immédiatement après et une épaisse fumée noire s’est élevée au-dessus du site. Plusieurs personnes ont été blessées, la plupart grièvement.
Les autorités israéliennes ont souligné que l’attaque visait un centre médical, et non une cible militaire. L’ambassadeur d’Israël en France a dénoncé un acte "délibéré" contre des civils. "Les missiles iraniens sont précis, à un niveau de précision 30 mètres, ils savent exactement ce qu’ils font quand ils touchent un hôpital", selon ses dires. Joshua Zarka estime que "leur but est de tuer le plus de civils possible".
Face à la montée des tensions, les appels à la retenue se multiplient. La communauté internationale exhorte l’Iran et Israël à éviter une escalade incontrôlable. À Genève, des discussions diplomatiques sont attendues entre représentants européens et iraniens pour tenter de désamorcer la crise. Mais en parallèle, Israël annonce vouloir renforcer ses frappes sur des cibles stratégiques iraniennes, alimentant les craintes d’un embrasement régional.
Sources : BFMTV, Le Figaro
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