"Il y a une entente sur le moment et la quantité du combustible à échanger. Reste le lieu de l’échange. l’Iran est prêt à discuter de ce point s’il y a des garanties concrètes" assurant qu’il recevra le combustible nécessaire à son réacteur de recherche de Téhéran, a déclaré le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Ramin Mehmanparast, à la chaîne iranienne Al-Alam.
TEHERAN (AFP) - L’Iran a affirmé samedi qu’une entente était intervenue sur la quantité et le moment d’un échange d’uranium faiblement enrichi contre du combustible nucléaire à 20%, et s’est dit prêt à discuter du lieu de l’échange mais avec des garanties concrètes, selon la télévision.
"Il y a une entente sur le moment et la quantité du combustible à échanger. Reste le lieu de l’échange. l’Iran est prêt à discuter de ce point s’il y a des garanties concrètes" assurant qu’il recevra le combustible nécessaire à son réacteur de recherche de Téhéran, a déclaré le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Ramin Mehmanparast, à la chaîne iranienne Al-Alam.
Il n’a pas précisé avec quel pays cette entente était intervenue.
L’enrichissement d’uranium est au centre d’un différend entre l’Iran et les grandes puissances qui redoutent que Téhéran, malgré ses démentis, ne cherche à se doter de l’arme nucléaire.
Cette déclaration intervient quelques heures avant l’arrivée à Téhéran du président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva qui doit tenter de trouver une solution diplomatique à la crise du nucléaire iranien.
Les grandes puissances ont proposé à l’Iran de leur livrer 70% de son uranium faiblement enrichi pour le transformer en combustible hautement enrichi, dont l’Iran a besoin pour son réacteur de recherche nucléaire de Téhéran.
Invoquant lui aussi un problème de "confiance", l’Iran a rejeté cette proposition, souhaitant un échange simultané ou par étapes et par petites quantités sur son territoire. Ce que les grandes puissances ont rejeté.
La médiation du président brésilien est présentée par les grandes puissances comme celle de "la dernière chance" avant d’éventuelles e nouvelles sanctions de l’ONU contre Téhéran.