Le gouvernement syrien est pointé du doigt pour avoir préparé des armes chimiques en vue d’une attaque contre la province rebelle d’Idlib en Syrie.
Washington a déclaré jeudi soir que les Etats-Unis sont en possession "de nombreuses preuves" visant le gouvernement syrien. Ces éléments concernent la préparation d’armes chimiques dans le cadre de l’offensive contre la province rebelle d’Idlib dans le nord-ouest de la Syrie. Une attaque que la Maison-Blanche qualifie d’"escalade irresponsable", a prévenu la Maison-Blanche. "Il y a de nombreuses preuves que des armes chimiques sont en cours de préparation", a souligné jeudi le représentant spécial des Etats-Unis en Syrie, Jim Jeffrey cité par 24heures.ch.
Selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH), des frappes aériennes étaient menées jeudi, probablement par l’aviation russe, dans la province rebelle. Des centaines de civils étaient alors contraints de fuir des villages du sud-est d’Idlib entre mercredi soir et jeudi matin et se sont réfugiés dans des territoires plus au nord. De son côté, le département du trésor américain a sanctionné quatre individus et cinq entreprises. Ces derniers sont soupçonnés d’être des intermédiaires entre le régime syrien et l’Etat islamique, mais sont également accusés d’être les fournisseurs en carburant et en armes de Damas.
Idlib, dernier bastion rebelle en Syrie, s’apprête à mener une offensive jugée imminente des forces du régime syrien, appuyées par l’armée russe. Près de trois millions de personnes, dont 700 000 à 800 000 réfugiés vivent dans cette province syrienne.
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