Le secrétaire d’État en charge des Relations avec le Parlement Christophe Castaner a indiqué qu’une éventuelle décision sur des frappes contre la Syrie n’a pas à être rendue publique, pour des raisons de sécurité.
Christophe Castaner a indiqué que des discussions internationales doivent précéder des frappes et s’il y en a, cela restera dans la confidence totale afin de coordonner les frappes et mener à bien la qualité de l’opération. "Si des frappes sont décidées, je ne vous le dirai pas. Et le président de la République ne vous le dira pas. Ça n’a pas vocation à être public, parce que ce serait mettre en risque la qualité de l’opération et les femmes et les hommes qui devraient intervenir", a-t-il déclaré sur BFMTV et RMC.
Par contre, il le rendra public une fois qu’une opération éventuelle aurait commencé. "Si les conditions sont réunies pour qu’il y ait des frappes, elles auront lieu, on informera l’Assemblée nationale et le Sénat le moment venu, mais il est important que cela relève aussi du secret, parce que c’est la protection des intérêts de la France qui est en jeu et c’est aussi la protection des civils", a-t-il développé.
Jeudi 12 avril, le chef d’État, Emmanuel Macron, a déclaré que la France est en possession d’une preuve de l’utilisation des armes chimiques à Douma le 7 avril par le régime syrien. La France et les États-Unis se coordonneront sur d’éventuelles frappes en représailles.
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(Source : Lexpress)