Le Conseil de sécurité des Nations Unies a appelé mardi le régime syrien à cesser les combats avant le jeudi 12 avril. Cet appel a fait suite à une lettre du médiateur international Kofi Annan indiquant que Damas n’a pas honoré ses obligations.
Ce mercredi, le gouvernement de Bachar Al Assad aurait assuré qu’il allait respecter le cessez-le-feu avec les rebelles.
Dans une lettre adressée au Conseil de Sécurité, Kofi Annan a déploré que le régime syrien n’ait pas rempli ses engagements de retrait militaire à la date du 10 avril, comme convenu. Les 15 Etats membres du Conseil qui se sont réunis mardi ont exprimé leur forte inquiétude devant le non respect par Damas de son engagement à retirer ses chars et ses canons des principales villes rebelles du pays. A l’issue de la réunion, le Conseil a appelé les parties syriennes à respecter la date limite du jeudi 12 avril à 06H00 (heure de Damas) pour une cessation totale des hostilités.
Ce mercredi, le médiateur international Kofi Annan a réussi à se faire entendre. Le gouvernement de Bachar Al Assad lui aurait assuré qu’il allait respecter le cessez-le-feu avec les rebelles.
"J’ai reçu du gouvernement l’assurance qu’il respectera le cessez-le-feu. Si tout le monde le respecte, je pense que d’ici 06h00 jeudi matin, nous devrions assister à une amélioration des conditions sur le terrain", affirme l’émissaire spécial des Nations unies et de la Ligue arabe.
Malgré cette promesse, les combats se sont poursuivis sur le terrain, et les opposants syriens ont signalé d’intenses bombardements mardi dans plusieurs villes rebelles. Les violences en Syrie ont fait en un an plus de 8 500 morts, selon l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH).