Les constructeurs japonais sont passés aux aveux. Ce mea culpa de Suzuki, Mazda et Yamaha Motor intervient un mois après celui de Nisan.
Le ministère japonais des Transports a rapporté jeudi dans un communiqué les déclarations de ces constructeurs. Suzuki, Mazda et Yamaha Motor ont en effet reconnu qu’ils ont falsifié les contrôles de pollution de certaines voitures. Un aveu qui fait suite à celui de Nissan le 10 juillet dernier. Parmi les trois marques, Suzuki fait figure de mauvais élève avec 6 401 véhicules concernés, soit près de la moitié de ceux soumis à des tests, entre 2012 et 2018. Il y a deux ans, la firme a déjà avoué avoir mesuré les performances de ses voitures de manière illégale.
Ces nouvelles irrégularités s’ajoutent aux scandales qui ont déjà terni la réputation de l’industrie nippone. La falsification des contrôles de pollution a été découverte à la demande des autorités. Des enquêtes internes étaient alors menées par chacun des 23 fabricants d’automobiles et de deux-roues. Ce qui a permis de détecter l’usage de "méthodes inappropriées" lors du contrôle de véhicules dans trois de ces groupes. "Dans le cas de Mazda et de Yamaha Motor, les falsifications sont plus mineures : elles portent sur 3,8% de l’échantillon testé dans le premier cas, 2,1% dans le second", détaille Europe1.
Après avoir regardé de près les rapports des compagnies, le ministère japonais a promis de prendre des mesures sévères, si besoin est. En revanche, aucune irrégularité n’a été constatée sur les 20 compagnies restantes.
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