Lors d’une interview accordée à l’AFP et Les Echos, Carlos Ghosn a livré quelques confidences sur son cas.
Pour la première fois depuis son arrestation au Japon, le 19 novembre, Carlos Ghosn a accordé une interview à des médias non nippons. L’ancien PDG de Nissan et de Renault est revenu sur le refus systématique de la justice japonaise quant à sa demande de libération sous caution. Selon lui, un tel refus ne "serait normal dans aucune autre démocratie", rapporte Lefigaro.fr.
L’ancien patron des grandes marques auto japonaise et française a alors fait remarquer être "puni avant d’avoir été reconnu coupable". Carlos Ghosn a aussi évoqué être seul "face à une armée chez Nissan" qui cherche notamment à "détruire sa réputation". Il a également fait allusion à "une affaire de trahison".
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