Dans la nuit de vendredi à samedi, plus de 200 civils ont été tués à Homs situé au Nord de Damas, la capitale de la Syrie. Un bain de sang qui aurait été provoqué par des bombardements déclenchés par les forces armées syriennes contre cette ville, un haut-lieu de la contestation.
Le bilan exact de cette tuerie n’est pas encore connue, mais il est certain que plus de 200 personnes ont perdu la vie dans la nuit de vendredi à samedi lors de bombardements du régime syrien sur Homs.
Le Conseil national syrien, qui regroupe la plupart des mouvements d’opposition, affirme que 260 civils ont été tués qualifiant cette tuerie d’un des "plus terrifiants massacres" depuis le début de la révolte contre le régime du président Bachar Al-Assad en mars 2011.
L’Observatoire syrien pour les droits de l’homme, basé à Londres, avait parlé un peu plus tôt de 217 morts et les comités locaux de coordination avaient avancé un bilan similaire. Le régime de Bachar Al-Assad a démenti ces bombardements sur Homs.