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Dans un texte publié, jeudi, par Le Parisien, les 44 rescapés des attentats du 13-Novembre se disent indignés par la passivité de la France à la suite de l’offensive de la Turquie en Syrie.
Plus de trois semaines après le début de son offensive en Syrie, la Turquie semble avoir chassé les Kurdes du Nord du pays. Emus par cette situation, 44 rescapés des attentats terroristes du 13-Novembre ont lancé un appel publié par Le Parisien, jeudi 31 octobre. Ils appellent notamment à ce que la France et la communauté internationale apportent leur soutien et leur solidarité aux populations du nord de la Syrie ayant combattu le groupe Etat islamique. Chose qu’ils ont faite. "Quand en 2015 nous avons été attaqués, dans nos villes et dans nos rues, quand nous comptions nos morts, ces Kurdes, Arabes, Yézidis, Turkmènes, Assyriens, luttaient ensemble contre Daech, ennemi de l’humanité", ont écrit les membres du Collectif des 44, propos relayés par Franceinfo.
Les auteurs du texte sont surtout indignés par la passivité de la France et de la communauté internationale. A leur avis, le retrait des Kurdes pourrait entraîner l’évasion de centaines de terroristes, dont les djihadistes français les plus dangereux. C’est pourquoi ils appellent tous les chefs d’Etat d’Europe et du monde à s’unir et prendre leurs responsabilités face à l’Histoire avec le plus grand discernement.
Pas plus tard que mercredi, les députés français ont voté à l’unanimité une proposition de résolution non-contraignante qui condamne l’offensive militaire turque. L’Assemblée nationale a affirmé "son indéfectible soutien aux Forces démocratiques syriennes (FDS)", composées en majorité des Unités de protection du Peuple (YPG) kurdes. Une semaine avant, le Sénat avait adopté une résolution similaire. Jeudi, la Turquie a réagi à ces résolutions en convoquant l’ambassadeur de France à Ankara.
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